

La Migration des oiseaux invisibles
Jean-Rock Gaudreault
Création 2024
Sinbad et Rat d'eau n'ont comme bagage que leur soif de vivre et la puissance de leurs rêves.
Sur le bateau d'infortune qui les conduit vers "ailleurs", là où des jours meilleurs les attendent peut-être, nos deux clandestins de la vie s'opposent d'abord, s'apprivoisent ensuite et finissent par unir leurs peurs et leurs espoirs pour lutter contre l'adversité. Car à deux, on se sent plus fort, c'est bien connu.
Passagers clandestins d'un monde sans pitié pour les faibles, ils nous persuaderaient presque que les histoires peuvent parfois bien finir, dans la vie comme dans les contes. Sans doute grâce au magistral talent d'un auteur qui allie à la simplicité d'écriture une bonne dose d'émotion et d'humour pour nous parler, à des degrés divers, de la cruelle destinée de ceux qui sont condamnés à l'errance...
La Migration des oiseaux invisibles : une création collective

La Migration des oiseaux invisibles plonge les spectateurs dans une atmosphère onirique où la mer, bien qu’invisible, imprègne chaque instant de la scène. Plus qu’un décor, elle devient un symbole de voyage et d’évasion, une présence silencieuse qui évoque l’inconnu et la liberté. À travers une scénographie immersive et des sonorités marines, nous souhaitons faire ressentir la mer comme un espace de promesses et d’aventures, tout en laissant planer une part de mystère sur les ombres qui habitent l'histoire.
Cette création aborde avec délicatesse des thèmes profonds tels que la migration et l’abandon, en les traversant par le prisme de l’enfance. Dans leur innocence, les enfants abordent ces réalités avec une légèreté troublante, comme s’il s’agissait d’un simple jeu. Leur imaginaire devient un rempart contre la douleur, transformant l’absence et la perte en épopées fantastiques. Ils se donnent l’illusion de maîtriser leur destinée, alors qu’en vérité, ils dérivent au gré d’un monde qu’ils ne contrôlent pas.
Notre défi est de tisser une narration qui oscille entre le réel et l’imaginaire, où l’aventure se mêle aux non-dits de l’existence. Nous voulons offrir au public un voyage à double lecture : une immersion dans l’émerveillement enfantin, tout en laissant entrevoir les réalités plus sombres en filigrane. La fin ouverte de la pièce invite chacun à y projeter sa propre interprétation, prolongeant ainsi l’expérience bien au-delà du plateau.
La Migration des oiseaux invisibles est une ode à l’enfance et à sa force d’invention, une invitation à explorer les frontières entre le rêve et la réalité. À travers ce spectacle, nous créons un espace où le merveilleux dialogue avec l’indicible, où chaque spectateur peut ressentir l’écho des histoires de migration et d’abandon, tout en se laissant porter par la poésie du voyage.
Naïlis Crolard-Urbach, Sébastien Francke et Amélie Montay
L'équipe

Naïlis
CROLARD-URBACH
C’est à six ans que Naïlis monte pour la première fois sur les planches.
Naïlis est actuellement étudiante au sein du Master Recherche et Création de Spectacle Vivant à l’Université Nice Côte d’Azur.
Elle obtient sa Licence D’Arts du spectacle en juin 2023 à l’université Nice Côte d’azur.
Naïlis suit pendant une année (2021-2022) une formation d'arts dramatiques au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nice.
En 2014, elle joue son premier grand rôle dans « Terezin » avec la compagnie Mémoris qui tournera quatre ans.
Naïlis a toujours eu la volonté et le désir de promouvoir la culture pour tous. C’est pour cela qu’en 2022, elle créa une association, Les Créa De Silinaï, avec sa maman, Stéphanie Crolard-Urbach, dans laquelle elles ont l’intention de faire valoir une culture pour tous et à tous.
Naïlis a la volonté de s’affirmer en tant que comédienne, metteur en scène et porteuse de projet dans l’objectif de promouvoir une culture pour tous et à tous, dans un théâtre engagé.

Amélie
MONTAY
Amélie a commencé les cours de théâtre à l’âge de 11 ans, lors de sa rentrée au collège Blanche de Castille à Nice. Elle y a suivi les cours d’Arts de la scène pendant quatre années, apprenant à jouer, à écrire des pièces pour jeune public et à créer la scénographie de deux spectacles faits en classe. Par la suite, Amélie a souhaité continuer le théâtre au-delà du collège, s’étant découvert une véritable passion pour cet univers.
Arrivée en études supérieures, Amélie a effectué une année préparatoire en Design et Arts graphiques avant d’obtenir un Bachelor en Stylisme. Après quoi, Amélie s’est inscrite à la Licence en Études Théâtrales, mineure Anglais, de la Sorbonne-Nouvelle (Paris 3), dont elle est sortie diplômée avec la mention Bien en juin 2023.
Elle a enchainé avec la première année de Master Arts du Spectacle Vivant – parcours Théâtre : recherche et création, à l’université Nice Côte d’Azur. Amélie est actuellement étudiante en Master 2, afin de poursuivre ses études et d’obtenir son diplôme de masterante en juin 2025.

Sébastien
FRANCKE
Attiré par la musique depuis petit, il continue à entretenir son rêve de gosse. Sébastien Francke, alias Shifty, fait voyager sa voix depuis ses 10 ans.
Repéré par une casteuse de comédies musicales alors qu’il n’est qu’en classe de CM2 à La Reunion, Shifty commence sa carrière de soliste par plus de 35 représentations à travers l’Océan Indien. Le Petit Prince et Marco Polo confirment alors son amour pour le chant. Mais il ne s’agit pas là de son seul amour. La musique, il commence à l’apprivoiser à travers le violon. 10 ans de pratique au conservatoire qui lui auront appris comment dompter les notes, les accords ainsi que son oreille.
Son appétit musical n’étant jamais rassasié, il découvre, en autodidacte, le piano, la guitare et perfectionne sa technique de chant.
Il décide donc de s’orienter vers des études musicales. Il réalise des sons pour le cinéma, tout en continuant à s’intéresser au beatmaking, inspiré par des pointures du milieu comme Hans Zimmer.
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